Pour mieux comprendre la douleur
Publié le : 2024-09-17
par Mathieu Côté, physiothérapeute
“La douleur, qu’est-ce que c’est?”
Par définition, la douleur est le résultat d’une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable qui survient suite à une agression, à une lésion réelle ou potentielle de notre corps.Il existe différents types de douleurs:
-La douleur physique et psychologique.
-La douleur aiguë et chronique.
-La douleur nociceptive et neuropathique.
-…
-La douleur aiguë et chronique.
-La douleur nociceptive et neuropathique.
-…
À la base, nous devons reconnaître la grande difficulté que nous avons de comprendre parfaitement, d’interpréter et encore plus de catégoriser notre douleur et encore plus celles des autres, étant donné qu’elle peut être souvent mixte ou impactée par diverses composantes.
“La douleur, ça part d’où et ça sert à quoi?”
La douleur provient d’un ensemble de mécanismes complexes impliquant plusieurs systèmes du corps humain (physiologiques et psychologiques), principalement le système nerveux.Voici comment cela fonctionne:
-Les différents tissus que nous avons dans notre corps contiennent des récepteurs (nocicepteurs) aptes à détecter la présence d’un stimulus douloureux.
-Une fois ces récepteurs activés, ils envoient des signaux électriques à travers les nerfs, qui sont ensuite relayés via la moelle épinière jusqu’au cerveau.
-Une fois transmis en haut, c’est dans le cerveau que le message est interprété et que la sensation de douleur est réellement créée. Ce décodage peut être influencé par une multitude de facteurs :
-Une fois ces récepteurs activés, ils envoient des signaux électriques à travers les nerfs, qui sont ensuite relayés via la moelle épinière jusqu’au cerveau.
-Une fois transmis en haut, c’est dans le cerveau que le message est interprété et que la sensation de douleur est réellement créée. Ce décodage peut être influencé par une multitude de facteurs :
-le contexte
-les émotions
-le stress
-la fatigue
-...
-les émotions
-le stress
-la fatigue
-...
De plus, le système nerveux peut par moment nous jouer des tours. Cela explique par exemple la possibilité de ressentir une douleur fantôme chez un membre amputé.
La douleur est un signal d’alarme que notre corps nous envoie pour nous informer de problèmes potentiels, nous protéger et nous aider à guérir.
Autant il peut être nuisible d’être hypervigilant sur la douleur ressentie, autant il est potentiellement dangereux de faire fi de la douleur et de se mettre la tête dans le sable lorsque le corps nous parle.
“Avoir de la douleur, est-ce grave?”
La réponse courte est: ça dépend.La douleur peut parfois être le signe d'un problème sérieux, mais dans de nombreux cas, elle est simplement une “réaction normale” du corps face à une atteinte bénigne. Elle n’indique pas nécessairement quelque chose de grave.
Ce qui peut être préoccupant est de ne pas connaître l’origine ni de pouvoir justifier la présence d’une douleur. Dans le doute, n’hésitez pas à consulter afin de valider s’il s’agit d’un problème de nature musculosquelettique, et du coup, mieux comprendre la ou les causes possibles de cette douleur.
“Mais comment évaluer la douleur?”
La douleur, peu importe sa forme et sa cause, est une expérience subjective personnelle et multidimensionnelle.Parmi les outils pour mieux comprendre sa douleur, nommons:
-l’échelle de la douleur, par exemple une cotation sur 10
-un journal de bord de la douleur
-la mise en mots de la douleur: élancement, décharge électrique, brûlure, pulsation, …
-des questionnaires pour évaluer l’impact de la douleur sur les capacités fonctionnelles, l’humeur et la qualité de vie.
-un journal de bord de la douleur
-la mise en mots de la douleur: élancement, décharge électrique, brûlure, pulsation, …
-des questionnaires pour évaluer l’impact de la douleur sur les capacités fonctionnelles, l’humeur et la qualité de vie.
“Quelles sont les multiples stratégies possibles et quel est le rôle de la physiothérapie dans la gestion de la douleur?”
Il existe plusieurs options de thérapies contre la douleur:-Approches médicamenteuses: analgésiques, anti-inflammatoires, médicaments pour la douleur neuropathique (ex: Lyrica), opioïdes, injections, …
-Approches non médicamenteuses: les thérapies physiques, dont la physiothérapie, et la psychothérapie
-Approches chirurgicales ou interventionnelles (la neurostimulation)
-Approches non médicamenteuses: les thérapies physiques, dont la physiothérapie, et la psychothérapie
-Approches chirurgicales ou interventionnelles (la neurostimulation)
Question de ne pas s’y perdre, nous concluerons en vous disant ceci:
La gestion de la douleur repose sur une combinaison d’approches qui doivent être adaptées à la personne qui souffre.
Pour que le physiothérapeute et les autres professionnels de la santé puissent jouer un rôle clé dans la gestion de la douleur, il est important que la personne qui a mal comprenne sa douleur, qu’elle soit proactive, positive et n'oublie jamais l’importance de bouger.